Le Béluga de la Seine 

Il y a 8 jours un  Béluga a été localisé dans le fleuve la Seine, après l'Orque Sedna de mai 2022. Un autre cétacé était entrain de remonter vers Paris. Un ambassadeur du monde marin des profondeurs s'enfonçait dans le fleuve au lieu de faire demi-tour vers la mer (Manche).  Avait-il un message à faire passer aux urbains plus connectés aux nouvelles technologies qu'à un petit Béluga habitant en Arctique ou en Subarctique, ou  appartenant à  un groupe, une fratrie de Béluga  propre à avoir le gîte dans le fleuve du Saint-Laurent au Québec.  D'où venait-il ce Béluga, ce canari des mers ? 

Dès son signalement dans ces eaux douces polluées et où circulent beaucoup d'embarcations de diverses tailles.  Une mobilisation de plusieurs services d'Etat et de l'ONG SEA SHEPHERD FRANCE, ainsi que des soigneurs de cétacés, des vétérinaires spécialisés dans les mammifères marins et autres ; Tous unis pour sauver ce Béluga.

 Les jours passérent et l'état du Béluga se dégrada ; Alors,  il a été pris une décision ultime de le sortir de la Seine pour le conduire dans un bassin d'eau de mer  avant de le relacher en haute mer afin de le sauver. L'opération  sauver le Béluga  s'est déroulée pendant la nuit de mardi 9 août à mercredi 10 août 2022 ; Aussitôt sorti,  après 6 heures d'effort. Les vétérinaires en nombre de 12 ont été très prompt en examen pour connaîttre l'état de santé du Béluga. Les premiers résultats médicaux, le Béluga n'a pas de maladie infectieuse mais un système digestif à l'arrêt. ; Ce qui explique son extrême maigreux. Les vétérinaires pouvaient tenter de faire redémarrer par traitement son système digestif...Hélas, pendant le transport l'état du Béluga  empira, les vétérinaires auprès de lui pendant ce transport à risque ont constaté une dégradation rapide et une souffrance. Tous les vétérinaires ont pris une décision, une décision tant redoutée par tous les propriétaires d'animaux, une décision de fin de vie, un acte d'amour pour une fin de vie digne et sans souffrance. 

Tous les sauveteurs savaient que cette translocation était risquée   touutefois,  il fallait tenter cette translocation pour donner une chance à ce Béluga condamné dans ces eaux douces chaudes inadaptées. Ce Béluga  mâle pesait  800 kg pour 4 m de long,  de l'écluse où il était, il n'aurait pas pu atteindre la mer car il était à 150 km de la côte. Toutes les options ont été discuté. Le transport par camion réfrigéré jusqu'au port d'Ouistreham (Calvados) était le moins à risque. 

En France, il n'y a pas de centre de soins pour les cétacés en détresse, ce qui a posé de gros problème pour la logistique ; Cette sortie d'eau  et cette translocation sont une première en France. 

Saluons et remercions  la détermination de tous les intervenants, ces pionniers français du sauvetage d'un cétacé en grande détresse. Ce Béluga qui n'a pas encore de nom  va peut être permettre la création d'un ou plusieurs centres de soins pour les autres cétacés en détresse sur l'hexagone.